Il est à noter que dans le cadre de la lutte contre l’apatridie, les zones frontalières sont considérées comme à haut risque d’apatridie en raison de l’absence des centres d’état civil et de toute politique d’enregistrement des naissances. Ainsi, toutes les fois que l’on parle des frontières, il est important de ne pas se limiter au facteur géographique uniquement mais d’inclure également le facteur humain pour éviter d’exposer certaines personnes au risque de devenir apatrides. Donc les accords de coopération transfrontalière doivent tenir également compte des questions d’état civil dans ces zones pour garantir l’identité juridique des populations frontalières et transfrontalières et limiter ainsi les risques d’apatridie.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *