Les inondations constatées dans près de 9 Départements du Congo, influent visiblement sur l’aptitude des pouvoirs publics à s’acquitter de leur responsabilité d’aider et protéger les citoyens.

L’essentiel de l’aide humanitaire est en grande partie orientée vers les besoins fondamentaux des populations( sécurité alimentation, santé, abris et Wash) et la continuité des services d’état civil demeure une gageure dans ces conditions.

Cette situation n’est pas sans conséquences qu’elles soient à court ou à long terme!

Soulignons déjà qu’avant les inondations, le nombre de personnes non déclarées à l’état civil était très élevé soit plus 150,000 personnes sur toute l’étendue( Données partielles du recensement à vocation d’état civil). Et les Départements de la Likouala et du Pool etaient les plus touchés.

Avec les inondations, les centres d’état civil secondaires ne sont plus opérationnels dans les villages inondés. Cette situation a eu pour conséquence l’augmentation du nombre des enfants non enregistrés, qui se trouvent actuellement bloqués par l’expiration des délais légaux ou encore perdu dans la procédure de déclaration tardive qui dans la pratique n’est pas a la portées des ménages a faible revenu



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